Une exposition en résonance avec l’inscription de Grasse au Patrimoine Immatériel de L’Humanité à l’Unesco...
Cette exposition présente des œuvres gravées d’Annie Warnier et accompagne l’inscription de Grasse au Patrimoine Immatériel de L’Humanité à l’Unesco.
Elle a la particularité de tisser une relation métaphorique entre le processus de distillation d’un parfum et celui d’un parcours d’artiste. Elle donne surtout à ressentir le développement d’une œuvre et son aboutissement comme « l’émanation sensible d’une présence au monde » (Jacques Guimet).
Nous pouvons ainsi suivre l’évolution de la création artistique d’Annie Warnier depuis la Casa Vélasquez de Madrid, où elle fut en résidence pendant deux ans, jusqu’à la Villa Saint-Hilaire de Grasse, autrement dit entre 1973 et 2018.
Au sein de cette exposition est présenté un livre publié aux Éditions des Cendres, Chambres de distillation, qui allie les gravures d'Annie Warnier aux textes de Jacques Guimet.
Cette exposition nous conduit à cheminer dans l’univers intime et poétique d’Annie Warnier. Une soixantaine de gravures (qui ont fait l’objet d’un don à la bibliothèque de Grasse) sont réparties en une suite de trois « chambres de distillation » successives : la chambre des fonds, la chambre du labyrinthe, la chambre à claire-voie. Elles appartiennent à l’espace d’une quatrième chambre qui les réunit, nommée « Parfum de l’Ouvert ». Ainsi trois chambres réunies en l’unité sensible et spirituelle d’un ensemble, l’Immatériel. Résultat de la rêverie d’une alchimie poétique.
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Présentation de l’Orgue à parfums de Laurent-Emmanuel Briffaud
Rencontre artistes-éditeurs
Musique et poésie avec Jean-Baptiste Boussougou
L’atelier créatif de Valérie : À la découverte de la gravure
En résonance avec l’exposition « Chambres de distillation » est présentée du 27 février au 22 mars 2019 une œuvre de Laurent-Emmanuel BRIFFAUD : l’Orgue à parfums.
Celui-ci résume à merveille l'univers de la parfumerie et du parfumeur. Ce terme est cité pour la première fois dans l'ouvrage d’Aldous HUXLEY, Le meilleur des mondes... L’artiste a souhaité rendre hommage à la profession de parfumeur. Cette œuvre en est le premier exemple.
Elle a été réalisée en acier oxydé et ciré, bois de rose et 195 flacons en verre teinté et bouchon en liège.
Dimensions :
Hauteur: 1,30 mètre Largeur: 1,53 mètre Profondeur: 1,50 mètre échelle : 1/2
Laurent-Emmanuel BRIFFAUD
"...j'avais envie...d'aller habiter là-haut, tant sont convaincantes la force et la certitude que cet arbre met à être un arbre." Italo Calvino, Le Baron perché, 1960.
Né à Fontenay-le-Comte en Vendée, il étude l'architecture à l'Ecole Nationale de Nantes. Il voyage ensuite à travers l'Europe et la Méditerranée avant d'intégrer l'École des Beaux-Arts de Marseille. Durant cinq ans, il étudie en Italie la conservation et la restauration d'objets d'art ainsi que la marqueterie et la peinture italienne. Il se rend ensuite en Belgique où il restaure les parquets marquetés du Château de Laken, appartements du Roi Beaudoin. En 2000, il s’installe dans le sud de la France et développe une pratique artistique liée à l'arbre. À partir de 2002, il réalise plusieurs expositions et expérimente diverses pratiques artistiques en portant un intérêt particulier au patrimoine architectural grassois lié à l'industrie de la parfumerie.